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Des steppes mongoles au bush australien en tandem

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Bali, paradis touristique, enfer administratif
Écrit par Elément-Terre   
Samedi, 12 Février 2011 00:00


De l'art de passer 10 jours à se débattre, mais dans un paysage de rêve !

Pour beaucoup, et pour nous les premiers, le nom de Bali évoque un de ces lieux paradisiaques, où le bonheur semble si simple, les pieds dans l'Océan Indien, la tête sous les cocotiers. C'est dans cet état d'esprit que nous arrivons à Bali, motivés pour se reposer de notre traversée trop rapide de Java.
Nos deux premiers jours nous confortent dans cette idée. Les routes sont beaucoup plus calmes que sur Java, les rizières s'étalent majestueusement entre la mer d'un côté et les volcans de l'autre, les plages sauvages s'étirent à perte de vue, offrant par endroits des spots idylliques pour une poignée de surfeurs en attente du rouleau parfait.




Admirez le scooter équipé pour porter les planches de surf !


Au-delà du repos, nous avons une autre obligation de résultat pendant notre passage par Bali : obtenir de nouveaux visas qui nous permettront de rester 30 jours supplémentaires sur le territoire indonésien.
Nous décidons d'établir nos quartiers à Legian, au Sud de l'île, pour nous permettre de nous rendre facilement au bureau de l'immigration de Denpasar.
Une semaine exactement avant l'expiration de nos visas, nous nous présentons donc au Kantor Immigrasi, habillés pour l'occasion (disons qu'on a mis un pantalon...), puisque le gouvernement Indonésien ne rigole pas avec le code vestimentaire en vigueur dans ses administrations (nous en avions déjà fait les frais à l'ambassade d'Indonésie de Kuala Lumpur, où Monsieur n'avait pas eu le droit de pénétrer à cause d'un short trop court...). Après 1 heure passée à remplir 3 fois le même formulaire (le papier carbone, c'est has been...), à recopier notre si belle lettre de sponsor obtenue grâce à l'équipe de Bike to Work de Jakarta, à repayer des timbres fiscaux, à photocopier nos passeports en long et en large, à donner nos couleurs de peaux, de cheveux et d'yeux, nous quittons le bureau de l'immigration en y ayant laissé nos passeports. "Revenez dans 5 jours pour payer, puis le jour suivant pour récupérer vos passeports".
Nous sommes le 19 janvier au soir, nous devons être de retour le 25 à Denpasar, et notre bateau vers l'Est est le 28... Notre beau programme de traverser Bali en tandem et de revenir par la côte Est tombe à l'eau... Nous n'aurons jamais le temps, Bali ce n'est pas bien grand, mais quand même un peu trop pour des cyclos qui veulent se reposer...
Nous décidons quand même de quitter Legian qui ne nous emballe pas. Nous y retrouvons l'ambiance que nous avions détestée sur certaines îles thailandaises : beaucoup beaucoup trop de touristes, encore plus de rabbateurs aggressifs, des centaines de stands de souvenirs "made in china", bref, rien de l'Indonésie authentique que nous avions rencontrée jusque-là !


Lovina beach



Pendant une petite semaine, nous allons donc arpenter les routes escarpées de Bali, parfois en vélo, parfois en moto, parfois en voiture. Malgré notre programme serré, nous arriverons à découvrir les volcans du centre, les plages du Nord, la police corrompue ("Ah, Monsieur, vous n'avez pas votre permis de conduire international... C'est un gros problème, la loi indonésienne est très stricte... Bon, si vous me donnez un petit billet, j'oublie le problème...") et la culture balinaise si particulière.


Les rizières d'Ubud


Gunung Batur

Danse balinaise



Jusque-là, nous avions traversé une Indonésie majoritairement musulmane. A Bali, c'est l'hindouisme qui prédomine, et toute la société en est marquée.
Plusieurs fois par jour, les femmes (uniquement les femmes, à part quand elles ont leurs règles !) revêtent leurs plus beaux vêtements pour aller faire des offrandes devant les différents autels qui ponctuent les maisons. Ces offrandes sont de petits paniers tressés qui contiennent un peu de nourriture, des fleurs et de l'encens. Elles en disposent également devant les entrées des maisons pour satisfaire les mauvais esprits, qui de cette manière ne devraient pas pénétrer dans leur propriété.


Préparation des offrandes


Lors des célébrations plus importantes, c'est toute la famille qui se met sur son 31 pour apporter des offrandes au temple le plus proche. Là ce sont des plateaux impressionnants de nourriture qui sont disposés devant Vishnou, Shiva ou Ganesh. Tout le monde porte un sarong en batik, une tunique manches longues et une fine ceinture. Le résultat est visuellement très réussi : les hommes comme le cérémonial sont très beaux.


Quand Monsieur va au temple...

Cérémonie au temple d'Ubud



Comme demandé, le 25 janvier nous faisons un nouveau passage express au bureau de l'immigration pour nous délester de quelques roupiahs. On nous demande de repasser le lendemain pour faire des photos, donner nos empreintes digitales, et récupérer nos passeports. En entendant le mot "empreinte digitale", nous avons eu pendant un moment un doute sur ce que nous avions demandé... Sommes-nous en train de demander la nationalité indonésienne ??
Finalement non, le 26 nous sommes bien pris en photo, tous nos doigts sont scannés (que peuvent-ils bien faire de toutes ces informations ??) mais nous sortons du bureau de l'immigration avec un tout nouveau tampon qui va nous permettre de terminer notre périple indonésien. 10 jours, 250 000 roupiahs chacun, des dizaines de photocopies pour un tampon... La légéreté administrative serait-elle internationale ?? En tous cas, bon courage à ceux qui souhaitent demander un visa long séjour... Un scanner intégral est vraisemblablement nécessaire !!


Grand nettoyage de printemps : démontage/nettoyage des pédaliers



Après quelques derniers bains pris depuis les plages de Sanur, paradis des retraités australiens, nous quittons Bali en direction de Sumbawa. Bali nous laissera une impression mitigée. Il va sans dire qu'il s'agit d'une destination idyllique aux paysages spectaculaires, où le touriste est roi et peut profiter facilement de tous les plaisirs qui lui sont offerts. Mais après avoir vu Java, grouillante et vibrante, on peut légitimement se demander si Bali, c'est vraiment l'Indonésie... Une chose est sûre, ce n'est en tous cas pas la même Indonésie !


Quand Madame essaie des casques...


Cliquez pour agrandir (en rouge, trajet tandem, en vert, le reste...)


Plus de photos disponibles dans "Galerie photos/vidéos"

 

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