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Des steppes mongoles au bush australien en tandem

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L'automne s'installe en Nouvelle Galles du Sud
Écrit par Elément-Terre   
Dimanche, 29 Mai 2011 00:00


De Toowoomba à Sydney




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C'est sur la Cordillière australienne, le Great Dividing Range, que commence notre traversée de la Nouvelle Galle du Sud. Malgré ce nom intimidant, les altitudes ici ne sont pas très impressionnantes. Nous ne monterons jamais à plus de 1300 mètres mais nous sentons bien tout de même que l'on est un peu plus en hauteur : les nuits commencent à être un peu fraîches à plus de 1000 mètres d'altitude ! Après tous ces mois passés dans une étuve tropicale, nos corps ne sont plus habitués et nos garde-robes (n'ayons pas peur des mots !) non plus ! Nous avons renvoyé tous ou presque nos vêtement chauds en redescendant des plateaux tibétains, il ne nous reste donc plus qu'à empiler les T-shirts, du moins douteux au plus puant... Heureusement nous avons gardé nos bons gros duvets et après 10 mois relégués au fond de la remorque, ils redeviennent nos meilleurs amis chaque soir !


Petit déjeuner un peu frisquet...

En plus de l'altitude, l'année avance en même temps que nous et c'est l'automne qui arrive dans l'hémisphère Sud. Sortis des Tropiques, nous retrouvons en effet à ces latitudes un découpage en quatre saisons comme nous le connaissons en Europe. Toutefois, ce n'est pas vraiment le même automne ! Ici, le ciel garde quasi-quotidiennement une merveilleuse couleur bleu et la majorité des arbres ne perdent pas leurs feuilles. Seuls quelques feuillus non indigènes, perdus au milieu des forêts d'eucalyptus et certainement apportés par des pionniers en mal du pays, revêtent leurs couleurs rouge et orange avant de se déplumer. Pour le reste, rien ne bouge ! On est pour l'instant bien loin de l'automne de la Toussaint que nous redoutons tous en Europe ! Le point le plus négatif pour nous, ce sont les journées qui raccourcissent. A 17h30, il fait nuit noire. Autant dire que nous devons mettre le réveil assez tôt si nous voulons avancer un peu.


A défaut de perdre leurs feuilles, les eucalyptus perdent leur écorce, inlassablement...


La Nouvelle Angleterre nous laisse découvrir ses paysages : affleurements granitiques et moutons blancs. Eucalyptus mis à part, on se croirait presque en Ecosse ! Les villes traversées ont un petit goût de Far West. Les frontons des maisons arborent fièrement leur année de construction (n'oublions pas qu'avant 1900 c'est un record ici!), les motels-pubs trônent aux angles des rues, les hommes portent des chapeaux de cowboys et mettent leurs plus belles bottes pour aller faire leurs courses en ville. Nous aimons l'ambiance qu'il règne dans cette Australie rurale. Les gens sont accueillants, curieux, fiers de voir que des touristes préfèrent visiter leur région plutôt que d'aller rôtir sur les plages de la Gold Coast. Nous y ressentons assez facilement l'esprit pionnier de ce peuple d'anciens convicts, cet état d'esprit qui les a menés, à partir du XVIIIème siècle, à aller toujours plus loin à l'ouest, à la recherche d'une mythique mer intérieure, pour finalement s'arrêter et fonder des villes là où l'herbe semblait assez verte pour leur bétail. Ces histoires d'hommes, blancs, qui n'avaient rien à perdre et donc tout à tenter à l'autre bout du monde, quitte à massacrer un peuple ancestral... Nous restons sidérés du peu d'Aborigènes que nous croisons sur notre route. Le pardon officiel du gouvernement australien ne sera jamais suffisant pour rattraper le temps perdu...


Paysages de la Granite Belt


Rencontre avec une charmante tortue...


Mais c'est maintenant à notre tour de rejoindre la côte. Après avoir traversé quelques forêts tropicales, nous rejoignons à nouveau le niveau de la mer. Changement brutal d'ambiance et de paysage ! Nous voilà désormais au coeur de l'Australie surfeuse, celle qui sort du bureau en combine néoprène pour aller guetter LA vague ! Et qu'est-ce qu'on les comprend ! Les criques sauvages se succèdent, les maisons d'architectes occupent les plus hauts promontoires, le sable est fin et les rouleaux si réguliers ! Nous découvrons enfin cette Australie qui fait tant rêver !


Newcastle Beach


Manly Beach


Nous nous habituons à notre vie de nomade à l'australienne, à ces routes trop étroites et leurs conducteurs trop pressés, à nos piques-niques autour des barbecues des parcs des petites villes. Il règne en Australie une véritable guerre des clubs de charité. La moindre ville dispose au minimum de son Rotary Club et de son Lions Club, auxquels viennent parfois se rajouter l'Apex ou d'autres. Et pour montrer leur influence locale, c'est dans les parcs qu'ils misent ! Chaque club aménage son parc, parfois juste à côté de celui du "concurrent". Merci donc au Lions Club pour ses barbecues gratuits et au Rotary Club pour ses jeux pour enfants toujours au top !
Nos arrêts nocturnes se font soit sur le bord des routes, dans des aires de repos mises à disposition de l'usager de la route soit dans les campings où nous passons rarement inaperçus ! Il faut dire qu'au milieu des mobilhomes où les gens vivent à l'année et des caravanes tout confort grandes comme des semi-remorques notre petite tente peut prêter à rire !
Après avoir découvert avec amusement des villes aux noms évocateurs (Toronto succède à Newcastle alors que Cardiff est à peine plus loin), et pris deux ferrys, nous voilà dans la sublime baie de Sydney.


L'homme qui murmurait à l'oreille des pélicans



Arrivée en ferry dans la baie de Sydney


Il n'y a pas à dire, il est vraiment beau cet opéra. On a beau l'avoir vu et revu sous toutes ses coutures dans tous les magasines de voyage du monde entier, ça fait quelque chose de se retrouver devant cet édifice mythique ! Nous passerons à Sydney quelques jours reposants auprès d'amis installés depuis peu, à arpenter les différents quartiers, des plus anciens aux plus récents, qui se côtoient sans complexe et dans une harmonie plutôt réussie. Avec ses plages de surf paradisiaques, sa population cosmopolite et ses ruelles historiques, on comprend pourquoi on dit que Sydney est la ville que toutes les capitales adorent détester !





Cyclos en mode citadins


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